La Sépaq a annoncé que, dès le mois de mai 2019, les randonneurs pourront accéder aux sentiers en compagnie de leur chien. Bien sûr, certaines conditions et restrictions s’appliquent. Les secteurs admissibles à la présence des chiens seront clairement identifiés.
« Nous avons effectué un travail rigoureux d’analyse des données récoltées dans
cinq parcs nationaux. Nous constatons que les règles établies pour préserver les
milieux naturels et favoriser une cohabitation harmonieuse sont respectées et que
l’expérience client n’est pas affectée négativement par la présence des chiens », a
noté la vice-présidente à l’exploitation des parcs nationaux, Mme Catherine Grenier.
Protection des environnements sensibles
Les parcs nationaux d’Anticosti et de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé ainsi
que le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, en raison de leurs contraintes
biologiques spécifiques et leurs particularités propres, ne s’ouvriront pas aux chiens.
Parcs du projet pilote
D’ici le printemps 2019, les cinq parcs nationaux qui ont fait partie du projet pilote
(Oka, Jacques-Cartier, Frontenac, Aiguebelle, Lac-Témiscouata) continueront à
accepter les chiens selon les conditions déjà en vigueur.
Ce projet pilote a permis de recueillir d’importantes statistiques favorables à l’accessibilité des chiens. En effet, les restrictions ont été majoritairement respectées :
Chiens tenus en laisse : 93 % (été) et 95 % (automne)
Laisse de 3 mètres maximum : 96 % (été) et 97 % (automne)
Présence d’excréments sur les sites de camping : moins de 1
Taux de satisfaction du client : 92 % (camping) et 98 % (visiteurs à la journée)
Notons que, malgré tout : « Des ajustements pourront être apportés pour resserrer la surveillance si les taux de conformité reflètent un relâchement dans le suivi de la règlementation. La présence de chiens pourrait à nouveau être interdite dans un