Texte signé : Véronique Lavoie (4e secondaire) et Emmanuelle Gagnon (5e secondaire) pour la gang du voyage 3D (Défi/Dépassement/Découverte) destination Équateur
Le 29 mars 2018, 19 élèves du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup et trois accompagnateurs décollaient pour un périple qui s’avérera riche en émotions. Douze heures plus tard, nous atterrissions à Quito, capitale de l’Équateur. Pour la plupart d’entre nous, c’était une première expérience en altitude.
Dès la descente de l’avion, nous avons tous remarqué que notre souffle était beaucoup plus court qu’au Canada. Malgré notre bonne préparation physique et les nombreuses recommandations des spécialistes de la randonnée en montagne, nous avons constaté que nous n’avions aucun contrôle sur la réaction physiologique de notre corps face à l’altitude.
En effet, peu importe notre forme physique ou notre endurance, personne n’est à l’abri des symptômes du mal des montagnes. Que ce soit les nausées, le mal de tête, la toux ou le manque d’oxygène, il faut savoir écouter son corps et rebrousser chemin quand la situation l’exige. Le plus dur dans tout cela est de voir le reste du groupe poursuivre l’ascension, alors que les ennuis physiques nous forcent à faire demi-tour. Il faut savoir surmonter les sentiments d’abandon et de faiblesse qui nous habitent même si, en réalité, il n’en est rien. Mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit. Toutefois, notre ascension progressive nous a permis de bien nous acclimater à l’altitude. En fait, nous restions quelques jours à la même élévation avant de poursuivre notre montée.
Parlons maintenant d’un autre problème pouvant survenir lors de la randonnée en montagne. Il s’agit des conditions climatiques qui, comme nous le savons tous, sont plutôt imprévisibles en milieu alpin. Effectivement, étant donné que nous étions en pleine saison des pluies, nous avons eu droit à des précipitations de toutes sortes : au bas de la montagne, la pluie; en haut, la grêle. Malheureusement, la météo n’a pas joué en notre faveur pour la plupart des montées. En effet, les mauvaises conditions climatiques et le manque d’équipement nous ont obligés à renoncer à l’ascension de l’Illiniza Norte. Heureusement, nous avons pu nous tourner vers le Cotopaxi, le plus haut volcan actif de l’Équateur. Ce fut, somme toute, une expérience que nous ne sommes pas près d’oublier.
Bref, en altitude, on a beau avoir la meilleure volonté et s’être entraîné des années avant le départ, il y a certains facteurs dont seule la montagne est maîtresse.