1. Des vêtements de rechange qui restent secs
On conseille souvent de placer dans un sac étanche ou un simple sac de type Ziploc les bas, mitaines et tuque de rechange qu’on emporte en randonnée. Comme ceux-ci seront éventuellement remplacés dans le sac par ceux qui sont humides ou mouillés, pour éviter un contact entre vêtements encore secs et vêtements mouillés, il vaut mieux prévoir des sacs plus petits, un pour chaque item; ou encore un grand sac pour les vêtements sec et un autre pour les vêtements mouillés.
2. Une tuque à portée de la main
Un truc simple pour garder sa tuque à portée de la main quand on la retire pour quelque temps : sur le sommet de la tuque, on coud un petit crochet/pince, qu’on dissimule dans un fourreau de polar ou qu’on cache sous le pompon. On peut alors l’accrocher à une branche le temps de la pause, ou à l’extérieur du manteau pendant la randonnée.
3. Des mitaines en attente sur les bâtons
Il arrive que les mitaines enfilées en début de journée deviennent trop chaudes et qu’on les remplace par des gants plus légers. Pour éviter que l’humidité accumulée dans les mitaines ne gèle alors qu’on ne les porte pas, on peut les enfiler sur la poignée des bâtons de marche.
La pression et la chaleur transmise par les mains tout en marchant sauront les garder souples et chaudes, prêtes à être enfilées de nouveau quand la température baissera
4. Une bouteille d’eau à l’abri du gel
Pour éviter que l’eau ne gèle dans la bouteille en hiver, on ne la remplit pas complètement et on la transporte goulot vers le bas. Le mouvement de l’eau dans la bouteille en retarde le gel et, par grand froid, si l’eau commence à geler, ce sera d’abord vers le haut, qui est maintenant le fond. Il suffit de retourner la bouteille goulot vers le haut pour boire le liquide. On place de même la bouteille de réserve au fond du sac, goulot vers le bas.
5. Une doudoune pour bouteille
Une bouteille isolante pour garder une boisson chaude en randonnée, quel plaisir! Mais il faut savoir à quoi correspond le temps indiqué sur l’étiquette. Par exemple, « garde une boisson chaude jusqu’à 8 heures » signifie qu’au bout de 8 heures, la boisson aura rejoint la température ambiante, c’est à-dire qu’elle refroidit graduellement pendant ces 8 heures, et un chocolat à peine tiède n’a pas les mêmes vertus qu’un chocolat bien fumant. Une doudoune faite de bourre synthétique et de nylon remédie à la situation. Si la couture ne fait pas partie de vos compétences, un coussin bon marché dont on découd un côté et dont on tasse la bourre pour faire un nid se transforme instantanément en doudoune!
6. Un frisbee en hiver
Une pelle dans le sac à dos? C’est encombrant et ça peut être lourd. Si on part pour la journée seulement, un frisbee fera office de pelle pour dégager un tronc d’arbre couché, un banc, une grosse roche, bref tout ce qui peut servir de siège et/ou de base pour le réchaud. Une fois la neige dégagée, rapidement et sans effort, le frisbee posé à l’envers sert à y déposer les menus objets utilisés pour la préparation du repas. Une troisième fonction du frisbee est de servir de soufflet, pour attiser un feu de bois qui a du mal à démarrer.
7. Un sac suspendu
À la pause, pour éviter de déposer son sac à dos sur la neige, tout en ayant un accès facile à son contenu, on prévoit une longueur de corde et un mousqueton ou un bout de bois fixé sur une boucle à une extrémité. On attache cette corde à un tronc d’arbre et on passe le mousqueton ou le bout de bois dans la poignée du sac à dos.
8. Un protège-fesses
On a beau porter des vêtements chauds, s’asseoir sur la neige ou la glace, le temps d’une pause ou d’un repas, assure un refroidissement presque certain, si ce n’est un arrière-train trempé par la fonte de cette neige ou glace. Les sièges du commerce ont souvent les défauts d’être rigides et plutôt chers. Un coussin de jardin pour genoux est moins cher, mais aussi rigide. Il est facile et peu dispendieux de se confectionner un « protège-fesses ». Un rectangle de deux ou trois épaisseurs de laine polaire, doublé de nylon hydrofuge (toile parachute), permet de s’asseoir n’importe où. Encore mieux, un rectangle plus grand en laine véritable doublé également de nylon isole non seulement les fesses, mais aussi les jambes, qu’elles s’appuient sur le devant de la roche ou du talus, ou qu’elles s’allongent sur la neige. Une bande élastique cousue à un bout du rectangle permet de le maintenir plié en deux puis enroulé pendant le transport. À défaut, un pare-soleil de pare-brise, vendu quelques sous en magasin d’aubaines, isole un minimum du froid et de l’humidité.
9. Un isolant pour la cartouche de gaz
Le gaz (butane-propane-isobutane) fonctionne mal par température très froide. Pour isoler la cartouche du contact avec la neige, la glace ou même la pierre gelée, on la place sur un sous-plat de liège. Peu dispendieux, très léger, le liège ne brûle pas et isole bien. Si la cartouche a tendance à glisser, on la maintient en place à l’aide de 2 punaises, qui seront piquées dans l’épaisseur du sous-plat pendant le transport.
10. Une tablette pour le réchaud
Pour éviter le désagrément de placer son réchaud au sol, sur la neige, on fabrique une tablette dans une assiette à pizza perforée de 30 cm de diamètre. L’aluminium se découpe facilement avec des ciseaux à métal. On pratique une entaille arrondie qui permettra à la tablette de s’approcher d’un tronc d’arbre de grosseur moyenne, on fixe une corde à l’assiette, on passe la corde autour du tronc , et on revient la fixer de l’autre côté de l’assiette. Un bâton de marche poignée vers le bas, pointe dans un des trous, maintient la tablette en place. Si on utilise un réchaud à bois, prévoir obligatoirement un pare-vent pour empêcher la flamme de toucher l’arbre, à plus forte raison s’il s’agit d’un résineux.
11. Un feu sur la neige
Pour faire un feu sur la neige et éviter qu’il ne s’enfonce, on piétine bien la neige et on commence par une base de perches. Plus on prévoit que le feu durera longtemps, plus les perches devront être longues et vertes. On érige le bûcher au centre, et les perches s’appuient sur la neige qui ne fondra pas à leurs extrémités. Après le repas, on aura soin d’éteindre le feu et de disperser les bouts de bois qui restent, puisque les recouvrir de neige n’assure pas un environnement sans trace lorsque celle-ci fondra au printemps.
12. Faire fondre la neige
Pour faire fondre de la neige plus rapidement et plus économiquement, on aura soin de ne pas tasser la neige dans le récipient, et d’y ajouter un peu d’eau. L’air présent dans la neige et l’eau au fond de la popote contribuent à accélérer le processus de fonte.
13. Calculer le temps de clarté
Le soleil décline rapidement en hiver. Pour savoir combien de temps d’ensoleillement il nous reste, on tend le bras devant soi, et on place les doigts à l’horizontale sous le soleil. Chaque doigt entre le soleil et l’horizon équivaut à 15 minutes avant que le soleil ne disparaisse, quel que soit cet horizon. Il ne reste que deux heures ? Il est temps de monter le camp.
14. Deux items qu’on oublie trop souvent
Même si on ne part que pour la journée, il est prudent d’emporter une lampe frontale, puisque les journées sont courtes en hiver, et qu’un retard imprévu est toujours possible. La marche est plus facile avec une frontale qu’une lampe de poche qu’il faut tenir à la main.
Il arrive que le terrain recouvert de poudreuse bien épaisse fasse place à un bout de sentier durci qui ne nécessite pas de chausser les raquettes. Mais si on est parti avec les raquettes aux pieds, on ne va pas continuer en les tenant à la main. Ayant prévu de quoi fixer les raquettes sur le sac à dos, on pourra se permettre une petite balade en bottines, moins énergivore.
teacher sbd
Enfant, c’est en famille qu‘elle a connu le camping rustique et les promenades en forêt. Adolescente, elle emmenait son équipe de guides dans les bois au moindre congé. Adulte, c’était les camps, les excursions, les couchers à la belle étoile avec ses guides et avec ses amies. Puis son mari et ses deux enfants sont arrivés, elle les a initiés aux plaisirs de la vie dans la nature, tout en poursuivant une carrière de prof d’anglais au primaire (Teacher!). Aujourd’hui, elle parcourt les sentiers, dormant sous son abri de toile en toutes saisons. Membre du forum Instinct-de-survie.ovh depuis 2013, elle fait maintenant partie de son équipe d’administrateurs; elle collabore également au magazine français Survival. La longue randonnée en autonomie, elle en rêvait depuis le premier lean-to du SIA aperçu quand elle avait 9 ans, et c’est principalement sur l’incomparable Sentier national qu‘elle poursuit ce rêve encore et encore.
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